Comment être sûr que je suis jumeau orphelin sans preuves "concrètes" ?
- jeandelime
- 25 mars
- 3 min de lecture

Suite à mon dernier article, je continue cette exploration avec cette question qui est souvent posée. L'hypothèse a émergé mais je ne sais pas au fond à quoi me raccrocher. Est-ce donc vrai ?
Comme évoqué, pour certains, il y a une preuve "concrète" de l'existence du jumeau mort souvent par l'intermédiaire du souvenir d'un parent qui me permet en quelque sorte de retrouver sa trace. Cela ne peut néanmoins pas nécessairement avoir traversé la personne d'un point de vue corporel ou émotionnel. Et aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, cela ne rend pas nécessairement le chemin de guérison et de libération plus facile...
Pour beaucoup d'autres, ces éléments ne sont pas présents. Au vu de mes connaissances actuelles, je peux cela dit donner une indication : Il y a beaucoup plus de personnes qui n'en ont pas connaissance que le contraire. D'ailleurs, j'en prends pour preuve le nombre infime de personnes qui connaissent le phénomène, y compris sans l'avoir vécu eux-mêmes.
Tâchons néanmoins de répondre à cette épineuse question. Commençons par une pirouette, déformation professionnelle oblige, en retournant la question : Pourquoi ai-je (tant) besoin d'être sûr ?
Pour apporter un autre angle, nous pouvons également transformer la question : Ai-je vraiment un frère ou une sœur qui est mort à mes côtés ? Il est assez compréhensible que la question puisse déconcerter à la fois la personne concernée comme ses proches.
Je crois qu'il y a néanmoins un chemin pour lever le doute petit à petit en se mettant à l'écoute du mystère de l'inconscient. C'est en effet un cheminement subtil que celui de l'inconscient. Au fond, pourquoi cette hypothèse apparaît maintenant alors qu'elle aurait pu se manifester plusieurs dizaines d'années avant ?
Le secret, me semble-t-il, est de pouvoir mixer une approche mental / analytique à une approche corporelle et émotionnelle. Le savoir du corps ou des émotions n'est pas du même ordre que celui du mental, il faut donc l'aborder différremment. En tout cas, il me semble clair que si la question est présente, c'est qu'il y a quelque chose à "travailler". Alors, être accompagné pour cela me paraît être primordial. C'est un accompagnement en douceur, pas à pas. Qui ne plonge pas sur une explication certaine (qui deviendrait le critère qui explique tout avec le risque d'une erreur de diagnostic), qu'elle soit d'ordre mental ou d'ordre ésotérique. Chaque cheminement est unique et se tisse de nombreuses influences. Si pour certains, l'expérience de la gémellité orpheline est fondatrice, il marque forcément chacun de façon différente. Il est même très peu probable que pour les jumeaux orphelins, cela soit le seul traumatisme d'une vie. Pour ma part, par exemple, j'ai aussi été très marqué par la bipolarité de ma mère.
Si j'ai un conseil, ça serait tout simple : Allez y doucement, trouver votre rythme. Il ne sert à rien de forcer les choses en ce domaine, cela pourrait activer des défenses qui pourraient avoir l'effet inverse que celui recherché.
Dans un premier temps, je peux vous proposer de voir comment vous réagissez à quelques lectures ou visionnages.
Voilà quelques références :
Livres :
-Le syndrome du jumeau perdu d'Alfred et Bettina Austermann (pour une approche plus scientifique)
-Tout proches de Nicole Langlois-Meurinne (pour une approche plus expérientielle)
Films :
-En fanfare
-Je vais bien, ne t'en fais pas
N'hésitez d'ailleurs pas à partager les vôtres en commentaires, c'est toujours très précieux. Certaines références parlant à l'un mais pas du tout à l'autre.
Et la suite, dans le prochain article...
Ps : un conseil bonus - apprendre à se mettre à l'écoute des synchronicités sans surinterpréter - tout un art...
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