Quand j'accompagne mes clients, nous passons par des moments difficiles où il convient alors de maîtriser l'art de traverser les tempêtes. J'aime les tempêtes car il y a quelque chose de profondément vivant dans celles-ci. Quelque chose s'exprime qui ne s'était jamais exprimé. On passe par des moments d'expression de tristesse, de colère, d'incompréhension mais aussi de rires...et il y a toujours à un moment ou un autre des moments joyeux...y compris quand la tension est à son comble.
Ce travail demande souvent une mise à nu qui est loin d'être évidente pour les groupes que j'accompagne. Une forme d'inconfort tout à fait inhabituelle, où il s'agit de soulever le tapis où l'on avait entassé de la poussière depuis souvent de nombreuses années. C'est par ce passage que l'on peut trouver des relations authentiques qui permettent ensuite de réaliser le génie collectif.
Ce travail, si essentiel soit-il, doit toujours être mis en perspective pour réaliser le chemin parcouru. Car il ne s'agit pas de rester éternellement dans la tempête mais bien d'en sortir pour profiter ensuite du beau temps ! Je ne pourrais jamais garantir le temps que durera la tempête mais je suis profondément convaincu qu'il y a toujours à célébrer.
Et cette étape est absolument primordiale ! Il s'agit de réaliser ce que l'on a traversé, se remercier individuellement et collectivement, sentir comme il est bon maintenant d'être ensemble une fois la tempête traversée. Ne pas le faire serait se priver d'une joie vivante et d'une profonde énergie qui sera le carburant pour la suite du voyage.
Alors demandez-vous simplement : Quelle est la dernière fois que j'ai célébré ? La dernière fois que je me suis remercié ? La dernière fois où je me suis permis de me sentir fier de ce que j'avais traversé et accompli ?
Et célébrez !
Ps : en photo, Simon Hantaï, dont l'art est une formidable célébration qui me rend profondément joyeux...Merci !
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