"Quand tu connais la définition de toi-même, enfuis toi loin de cette définition, afin de parvenir à celui qui n'a point de définition"
Rûmî
Au fond, pourquoi suis-je né ? Question abyssale et pourtant d'une simplicité désarmante.
Je suis persuadé que je n'aurais jamais de réponse définitive à cette question. Pour autant, je sais que l'élan de vie qui m'habite m'oriente dans une direction, tel le bébé qui aspire à marcher.
Alors comment toucher cet élan, le sentir, le laisser me guider ?
La première chose qui m'apparaît ce matin en écrivant, c'est que cet endroit au fond de moi qui demande à s'exprimer demande de l'attention, de l'espace, de la respiration. Il demande que je puisse faire la paix avec les contraintes de ma vie et les attentes conscientes ou inconscientes qui pèsent sur mes épaules. Au fond, ce que ma raison d'être demande, c'est une chose toute simple : que je la regarde. La raison d'être ne se construit pas, elle émerge. Et elle m'engage.
La question qui réside alors pour moi est de savoir comment nourrir ce regard. J'ai pu au fur et à mesure des années reconnaître ces espaces que je vous livre ici :
Me promener dans la nature accueillante de l'Orne
Me trouver devant une Tabula d'Hantaï
M'inspirer de l'histoire de Kung Fu Panda
Ecrire
Ecouter certains morceaux de musique que je vous livre en vrac :
Una Mattina d'Einaudi
Toucher l'instant de Grand Corps Malade
Mourir pour des idées de Brassens
Si c'était le dernier de Diam's
Caminante no hay camino d'Antonio Machado
Marcheur, ce sont tes traces
Le chemin et rien de plus ;
Marcheur, il n'y a pas de chemin
Le chemin se crée en marchant
En marchant se crée le chemin
Et en tournant les yeux derrière
On voit le sentier qui jamais
Ne doit de nouveau être foulé
Marcheur, il n'y a pas de chemin
Sinon celui des étoiles dans la mer...
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